le Jardin d’Almustafa le prophète

"En moi le cœur se mit à saigner, car vous ne sauriez être libres tant que votre désir de la liberté n’est pas pour vous un aiguillon..." Gibran dans " le Prophète ".

Né en 1883 au nord du Liban, Khalil Gibran est certainement le plus grand poète moderne du monde oriental. Petit – fils d’un prêtre maronite, il a passé sa vie à rechercher Dieu à travers les saintes écritures.

Après deux années d’études à Boston (Etats – Unis), de onze à treize ans, Khalil est revenu au Liban approfondir sa culture arabe, mais en est reparti définitivement en 1901 pour venir s’installer à Paris. Cette année-là, il publiera son premier livre,  » Ames en révolte « , qui lui vaudra d’être déclaré hérétique par l’Eglise maronite et condamné à l’exil par le pouvoir ottoman. Ses ouvrages seront même brûlés en place publique à Beyrouth…

Un charme né, le chant doux de la poésie arabe, poivre et sucre, et sa caresse… Jean Menaud retient l'essentiel et nous donne à voir ce qui est au coeur du Liban : son chant heurté, déchiré, sa sensibilité pure, son génie. Et les désordres qu'il appelle.
— Le Figaro
Il y a une harmonie de mots, de sons et de lumières qui témoigne d'un remarquable travail d'équipe où chacun participe au tissage de la trame, fil à fil. On a brûlé les écrits de Gibran, mais la voix du Prophète ne s'est pas éteinte, et Jean Menaud l'amplifie et lui donne un écho qui couvre les cris des foules fanatiques.
— Le Parisien - José Barthomeuf
On cède au charisme du comédien et au plaisir de découvrir une oeuvre déroutante.
— L'Express - Laurence Hétier
On est ému. On rit. On pleure. On est bouleversé… C'est un spectacle extraordinaire !
— France-Inter - Katia David